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Jennifer Aniston Elimine tous les féculents pour une silhouette parfaite

Jennifer Aniston Elimine tous les féculents pour une silhouette parfaite

Jennifer Aniston supprime tous les féculents pour maigrir

L’actrice Jennifer Aniston, célèbre pour son rôle dans la série Friends, a 47 ans et affiche une silhouette très enviée. Elle a révélé suivre depuis plusieurs années un régime alimentaire inspiré de « The Zone ». Ce programme se base sur un calcul précis des macronutriments : 40 % de glucides, 30 % de protéines et 30 % de lipides. Elle privilégie des glucides à faible indice glycémique, comme les pâtes complètes ou les légumes, ainsi que des protéines maigres et de bonnes graisses, répartis en cinq repas par jour, comprenant trois repas et deux collations.

Récemment, Jennifer Aniston a décidé d’aller encore plus loin en éliminant totalement les féculents de son alimentation. Elle ne consomme plus de pâtes, riz, pain ou pommes de terre, mais se concentre principalement sur des fruits, des légumes et des protéines maigres. Ce régime, qui semble agir comme une « pilule magique » pour la perte de poids rapide, a suscité l’intérêt. Nous avons consulté Alexandra Murcier, diététicienne-nutritionniste, pour obtenir son avis sur cette pratique.

Un effet boomerang sur le poids

Comment expliquer la perte de poids rapide sous ce régime ? Selon Alexandra Murcier, en supprimant les féculents riches en glucides, on perd surtout de l’eau et du muscle. Ces aliments contiennent du glycogène, la réserve de glucides dans le corps. Si l’on prive trop brutalement son organisme de cette réserve, on risque d’épuiser cette source d’énergie et de perdre du muscle. Elle met en garde : « Sur le long terme, cela risque de faire baisser considérablement le métabolisme de base« .

Sans féculents, le corps manque d’énergie, ce qui peut entraîner fatigue, hypoglycémie et carences en vitamines B. La nutritionniste précise que ces aliments sont essentiels pour maintenir un métabolisme efficace et éviter ces problèmes.

« Tous les régimes où l’on retire des groupes alimentaires sont trop drastiques et pas viables sur le long terme »

Elle ajoute que ce type de régime peut avoir un effet boomerang : « Il diminue la capacité naturelle du corps à brûler des calories, car il est trop rapide et déséquilibré. On reprend souvent plus de poids qu’on en a perdu ». De plus, ce régime est très fatigant, ce qui peut rendre l’organisme irritable, réduire la concentration et favoriser les craquages alimentaires.

Un risque de déconnexion sociale et psychologique

Alexandra Murcier alerte aussi sur les aspects psychologiques. Elle explique que ce régime peut isoler socialement : « Il est difficile d’aller au restaurant ou de manger chez des amis sans risquer de craquer. On peut se couper de sa vie sociale ou, si on continue, on peut finir par manger davantage que prévu, notamment des pâtes qu’on n’a plus l’habitude de consommer« .

Ce type de pratique est aussi fortement déconseillé aux personnes souffrant de troubles du comportement alimentaire (TCA). En effet, « lorsqu’on a des antécédents d’anorexie ou de crises d’hyperphagie, le fait d’être privé de glucides peut entraîner des compulsions plus importantes sur les aliments sucrés« , souligne la spécialiste. Elle recommande donc la prudence, notamment en matière de confiance en soi.

Quelle alternative à ce régime trop restrictif ?

Malgré ses risques, Alexandra Murcier nuance : ce type de régime peut être efficace s’il est adapté intelligemment. Pour les personnes insulino-résistantes, pré-diabétiques ou en situation de forte perte de poids, elle propose de faire un « mix » de ce régime.

L’idée est de conserver trois repas par jour, avec deux collations, pour mieux équilibrer la glycémie. Il est conseillé de privilégier des féculents à faible indice glycémique, comme le quinoa, le riz complet ou les pâtes complètes, qui sont riches en fibres et moins susceptibles de faire fluctuer le taux de sucre sanguin. Cela permettrait de réduire les fringales et d’éviter les carences.

Elle recommande également d’inclure dans chaque repas des protéines, pas forcément toujours maigres, comme des protéines végétales ou des poissons gras riches en oméga-3. Enfin, elle conseille de cuire les féculents al dente et de les associer à beaucoup de légumes pour augmenter l’apport en fibres. « C’est un compromis beaucoup plus sain et équilibré que de supprimer totalement tous les féculents. »

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