Aliments ultra-transformés : le danger invisible qui menace votre santé
Les aliments ultra-transformés, un danger pour la santé
Selon le CNRS, environ 80 % des produits en supermarché sont des aliments dits « ultra-transformés ». Leur consommation est liée à un risque accru de maladies chroniques. Le docteur Jimmy Mohamed, médecin et chroniqueur, explique que ces produits ne sont plus de véritables aliments, mais plutôt des assemblages chimiques.
Avec le physico-chimiste Raphaël Haumont, il a revisité 48 recettes populaires dans leur ouvrage Meilleur ! 48 recettes industrielles revisitées à la maison. Leur but est de montrer qu’il est possible de se faire plaisir sans consommer d’additifs en série.
Les produits les plus problématiques, selon le médecin
Dans une interview pour Femme Actuelle, le docteur Mohamed dénonce certains aliments : « Les saucisses, nuggets ou cordons bleus bas de gamme, souvent fabriqués à partir de viande séparée mécaniquement, c’est-à-dire raclée sur des carcasses… On n’en donnerait même pas à son chien ! »
Ces aliments, très transformés, contiennent souvent des graisses saturées, des sucres ajoutés, des amidons modifiés, ainsi que des conservateurs et exhausteurs de goût. Leur forte densité calorique, couplée à une faible valeur nutritionnelle, peut favoriser à long terme le surpoids, le diabète, les maladies cardiovasculaires ou encore certains cancers.
Les dangers des biscuits « santé »
Les biscuits présentés comme « complets » ou « diététiques » peuvent aussi être dangereux. Le médecin avertit que, derrière un emballage trompeur, ces produits contiennent souvent plus de sucre et d’additifs que leurs versions classiques. Il recommande de lire attentivement la liste des ingrédients.
Si certains composants ne se retrouvent pas en cuisine ou si la liste d’additifs est longue, il s’agit probablement d’un aliment ultra-transformé. Plus la liste est longue, plus il faut se méfier.
Revenir à l’essentiel en cuisinant maison
Pour le docteur Mohamed, le problème ne se limite pas à l’apport calorique. Ces produits sont aussi conçus pour créer de l’addiction. Les industriels cherchent à atteindre le « bliss point », l’équilibre parfait entre gras, sucre et sel pour provoquer un plaisir maximal.
Pour changer ses habitudes, il conseille de commencer doucement : « Commencez par un repas par jour sans produit industriel. Le midi, au lieu d’une pasta box, préparez un plat maison à emporter. »
Cuisiner permet de mieux choisir ses ingrédients et de retrouver le plaisir de manger. Selon lui, « cuisiner n’est jamais une perte de temps, c’est un investissement dans sa santé. »
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