Ces 4 aliments ne périment jamais : les connaissez-vous ?
Ouvrir un paquet de biscuits périmés depuis trois jours. Hésiter. Le sentir. Se demander si c’est encore bon. Et finir par le jeter, par précaution. Ce scénario, vous l’avez sûrement déjà vécu. Et pourtant, il repose souvent sur une erreur de compréhension.
Derrière les dates inscrites sur les emballages alimentaires se cachent deux réalités très différentes. Et une seule peut réellement mettre votre santé en danger.
Ce que vous croyez savoir… et ce qu’on ne vous dit pas
Dans l’imaginaire collectif, toute date dépassée = danger. Faux. Deux systèmes de datation coexistent, et chacun obéit à des logiques différentes.
Ce que tout le monde connaît, c’est la Date Limite de Consommation, la fameuse DLC. Celle-là, pas de négociation possible : si elle est dépassée, jetez.
Mais ce que beaucoup ignorent encore, c’est qu’une autre date – la DDM, ou Date de Durabilité Minimale – ne signifie pas que le produit est périmé. Elle suggère simplement que le produit pourrait avoir perdu en qualité. En goût. En texture. Mais pas en sécurité.
Un exemple qui fait réfléchir
Prenez deux produits dans votre cuisine : un yaourt avec une DLC dépassée de deux jours, et une boîte de riz avec une DDM dépassée depuis un mois. Lequel jeter ? Le réflexe vous dira peut-être « les deux ». Mais c’est le contraire qu’il faut faire.
La DLC du yaourt implique un risque réel de prolifération bactérienne. Le jeter est une mesure de protection.
Le riz ? Il est sec, stable, et parfaitement consommable. Au pire, il aura perdu un peu de son croquant. Rien de plus.
Les immortels de nos placards
Et il y a mieux encore. Certains produits ne périment jamais.
Oui, vous avez bien lu : jamais. Le sucre, le sel, le miel, le vinaigre font partie de ces aliments naturellement protégés contre les bactéries.
Mais attention aux nuances : tous les sels ne sont pas égaux. Le sel iodé est stable sur le très long terme, mais les sels naturels comme la fleur de sel ou le sel rose de l’Himalaya peuvent changer. Leur richesse en minéraux les rend sensibles à l’humidité ou à l’air, limitant leur durée de vie à quelques années, malgré leur apparente éternité.
Une erreur coûteuse : jeter sans comprendre
Chaque année, des tonnes d’aliments parfaitement consommables sont jetées simplement parce qu’une DDM a été dépassée. Une diététicienne-nutritionniste le souligne dans une vidéo devenue virale : « Une DDM n’est pas une alerte rouge. C’est une invitation à faire confiance à vos sens. »
Aspect, odeur, goût : ces repères simples suffisent souvent à décider si un produit est encore bon. Mais pour cela, encore faut-il savoir qu’on peut les utiliser.
Source : La Santé au quotidien
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