Comment retrouver la forme après une soirée sucrée en un clin d’œil

Après une soirée riche en sucres, il n’est pas rare de se réveiller avec une sensation de lourdeur, de nausée ou de nervosité. La balance affiche souvent un jean plus serré et la culpabilité peut rapidement s’installer.

Pour se remettre d’un excès ponctuel, plusieurs solutions s’offrent à vous : jeûne, cure de jus, séances de sport intensives ou régimes drastiques. Pourtant, ces idées ne sont pas toujours efficaces. Il est important de comprendre qu’un dérapage occasionnel ne compromet pas votre santé ni votre silhouette. Au contraire, la façon dont vous abordez cette journée peut vous aider à mieux vivre votre relation au sucre.

Ce qui se passe dans votre corps après un excès de sucre

Lorsque vous consommez beaucoup de sucre en soirée, votre glycémie augmente rapidement. Votre organisme sécrète alors de l’insuline pour faire entrer le glucose dans les cellules. La glycémie redescend, mais ce « yo-yo » peut provoquer fatigue, sensation de faim accrue, maux de tête ou nervosité. Souvent, les desserts et snacks sucrés contiennent aussi des graisses, ce qui ralentit la digestion et peut entraîner des ballonnements.

Si vous vous sentez lourd ou gonflé, cela ne vient pas uniquement des desserts. Selon Alyssa Smolen, experte en nutrition, cette sensation est souvent liée à une déshydratation plus qu’à la consommation de sucre. Boire régulièrement de l’eau ou des tisanes permet à votre corps de mieux gérer cet excès et de retrouver de l’énergie, sans tomber dans une fausse « détox ».

Les bons réflexes pour la journée après un excès de sucre

Après un craquage sucré, il est tentant de se priver sévèrement ou de sauter des repas. Pourtant, cette approche peut renforcer le cercle vicieux de la privation et de la suralimentation. Il est plus sain d’adopter une routine équilibrée, en étant à l’écoute de votre corps. Visez des repas et collations réguliers, riches en macronutriments essentiels.

Commencez par un petit déjeuner riche en protéines et en fibres. Cela aide à stabiliser la glycémie et à limiter les fringales ultérieures. Par exemple, vous pouvez opter pour un yaourt nature avec des fruits rouges, des noix et des graines de chia, ou deux œufs avec du pain complet et un fruit frais.

• Pour la collation de la matinée ou de l’après-midi : un bol de yaourt avec des baies, des noix et des graines, ou une petite salade de pois chiches.
• Au déjeuner : un bol de céréales complètes, accompagné de légumes et d’une source de protéines, comme un grain bowl avec du poulet et des crudités.
• Le soir : un poisson tel que le saumon, avec des légumes, une portion modérée de pommes de terre cuites à l’air ou au four, et une salade verte.

Il est également conseillé de maintenir une alimentation équilibrée tout au long de la journée, sans sauter de repas pour « compenser » la consommation excessive de la veille. Cela permet d’éviter une sensation de faim décuplée le soir. En complément, une activité physique modérée, comme une marche ou quelques étirements, peut aider à réguler la glycémie et à retrouver de la clarté mentale. Selon Lisa Andrews, pratiquer une activité physique après un excès peut aussi améliorer l’humeur.

Gérer la culpabilité et éviter les comportements compulsifs

Au-delà de l’alimentation, la manière dont vous vous parlez à vous-même est essentielle. Se reprocher d’avoir « tout gâché » peut entraîner des régimes stricts et des reculs. Alexis Silver, spécialiste en nutrition, rappelle que c’est la globalité de votre mode de vie qui construit votre santé. Un excès ponctuel ne définit pas votre rapport à la nourriture.

Adopter une attitude curieuse plutôt que punitive permet de mieux comprendre les raisons de ces écarts : stress, ennui, fatigue, événements festifs ou besoin de réconfort. Cette réflexion aide à préparer des stratégies pour mieux gérer ces situations à l’avenir, comme prévoir un bon repas avant une soirée, avoir des snacks rassasiants sous la main ou trouver d’autres moyens de gérer le stress. Si ces épisodes deviennent fréquents ou vous perturbent, il peut être utile de consulter un professionnel de santé ou un spécialiste du comportement alimentaire.