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La Vache qui rit : un fromage emblématique remis en question

La Vache qui rit : un fromage emblématique remis en question

Le célèbre fromage en portions triangulaires, connu pour sa facilité d’ouverture, sa texture fondante et son logo jovial, la Vache qui rit a bercé nos goûters d’enfance. Il continue également de séduire les plus jeunes. Cependant, une récente analyse menée par l’application Yuka remet en question sa composition.

Un produit culinaire aux résultats décevants

Que ce soit la version light, bio ou classique, le fromage La Vache qui rit obtient une note très faible sur Yuka, seulement 4 sur 100. Selon l’application, cette note faible s’explique par une forte teneur en sel et en graisses saturées, ainsi qu’une longue liste d’additifs. Si vous envisagez de vous tourner vers son concurrent, le Kiri, sachez que ce dernier n’obtient pas non plus de meilleurs résultats.

Les ingrédients problématiques de La Vache qui rit sont nombreux. Parmi eux, les polyphosphates (E452), ajoutés pour garantir une texture fondante et homogène, peuvent nuire à l’absorption du calcium et du magnésium, deux minéraux essentiels pour la santé des os. À cela s’ajoutent les sels de fonte (E331), qui facilitent la fusion du fromage mais augmentent la consommation de sodium. Enfin, le produit contient une quantité importante de graisses saturées. Une consommation régulière de ce type d’aliment ultra-transformé peut favoriser le surpoids, l’hypertension ou encore l’augmentation du cholestérol.

Des alternatives plus saines pour les enfants

Étant très apprécié des enfants, ce type de fromage nécessite une vigilance particulière, notamment pour un public plus sensible aux excès de sel, de graisses saturées et d’additifs. Il est conseillé de limiter sa consommation à des occasions spécifiques et de privilégier des options plus naturelles au quotidien. Voici quelques exemples :

  • Les fromages frais simples, comme le petit-suisse, le fromage blanc ou la faisselle.
  • Les fromages à pâte dure cuite, tels que le comté, le gruyère ou l’emmental, qui sont généralement peu enrichis en additifs et riches en calcium.
  • Les fromages à pâte molle classiques, comme le camembert, le brie ou le chèvre frais. À consommer avec modération, mais qui restent une alternative moins transformée.

Source : Yuka

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