Le sucre, le danger invisible qui met votre santé en danger
Le sucre, un ennemi pour la santé
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le sucre est considéré comme l’ennemi public numéro 1 pour la santé. Elle recommande de limiter la consommation de « sucres libres » à moins de 5 % de l’apport calorique quotidien, soit environ 25 grammes par jour, équivalent à 6 cuillères à café. Pourtant, des chercheurs français ont montré qu’en 2017, la consommation moyenne s’élève à environ 52 grammes par jour, soit près du double de cette recommandation, ce qui représente près de 10 % des calories quotidiennes.
Une alimentation trop sucrée favorise l’inflammation
Une consommation excessive de sucres libres peut entraîner des pics répétés de glycémie, explique la diététicienne Patricia Bannan. À long terme, cela peut rendre les cellules résistantes à l’insuline, une hormone essentielle pour réguler le taux de sucre dans le sang. Cette résistance favorise la libération de molécules pro-inflammatoires dans l’organisme, augmentant ainsi le risque de développer des maladies chroniques.
Pour lutter contre ce problème, il est conseillé de réduire sa consommation de sucres. La première étape consiste à prendre conscience de ses habitudes alimentaires. Il est utile de dresser une liste des aliments très sucrés consommés quotidiennement, en identifiant les moments où l’on craque le plus, par exemple en tenant un journal alimentaire.
Adopter de petites astuces pour réduire sa consommation de sucre
Le changement ne doit pas se faire du jour au lendemain. Il est préférable d’adopter une démarche progressive. Par exemple, commencer par réduire la quantité de sucre dans votre café, préférer une pâte à tartiner moins sucrée, ou limiter la consommation de chocolat à deux carrés le soir au lieu d’une tablette entière.
Il est aussi essentiel de lire attentivement les étiquettes des produits achetés, car les sucres ajoutés sont souvent dissimulés. Une vigilance accrue permet de choisir des aliments plus sains et moins riches en sucres cachés.
Source : Eating Well
Laisser un commentaire