Sheila en deuil : l’absence bouleversante à l’enterrement de son fils

Sheila en deuil : un grand absent aux obsèques de son fils

Depuis la sortie de son 28e album, intitulé A l’avenir, Sheila, de son vrai nom Annie Chancel, a accordé une interview à La Tribune Dimanche. La chanteuse de 80 ans y a évoqué le drame le plus douloureux de sa vie : la perte de son fils unique, Ludovic Chancel.

Ludovic est décédé en juillet 2017 à l’âge de 42 ans, suite à une overdose de cocaïne et de benzodiazépines. Fils de Sheila et Ringo, il a vécu un divorce difficile de ses parents en 1979. Après cette séparation, il a entretenu une relation compliquée avec ses deux parents, notamment en vivant chez sa mère. L’absence de son père a profondément marqué Ludovic.

Une relation mère-fils difficile et un silence pesant

Avec le temps, la relation entre Sheila et Ludovic s’est dégradée. En 2012, Sheila a même porté plainte pour harcèlement et menaces de mort contre son fils. Elle confie que cette période a été très difficile à vivre, tout comme la perte de son enfant. La star explique que, comme toute mère, elle cherche souvent à comprendre ce qu’elle aurait pu faire de mal.

Elle précise que Ludovic avait ses propres combats et que, malgré la douleur, cela lui a permis de lever une partie de la culpabilité qu’elle ressentait. Après le décès, Sheila a dû organiser seule les funérailles de Ludovic, son père, Ringo, n’étant pas présent. Elle avoue : « Mais je m’en fous. Je ne l’ai pas vu depuis 1979. On ne va pas parler de Ringo. » Son ton est marqué par une pointe d’amertume.

Le soutien de Sheila à sa fille Annie Chancel

En mai dernier, Sheila s’était déjà confiée sur la disparition de Ludovic lors d’un entretien avec Gala. Elle avait évoqué la difficulté de survivre à la perte de son enfant, soulignant que « une mère ne survit pas à la perte de son gosse ».

Ce qui a permis à Annie Chancel de continuer à vivre, c’est le soutien de Sheila. La chanteuse raconte que sa carrière et son public l’ont aidée à tenir le coup. Elle confie également que, depuis la mort de Ludovic, elle vit dans une sorte de dualité, où l’une ne peut aller sans l’autre. Elle avoue que ce fut très difficile, mais que le fait de devoir continuer à faire des choses l’a aidée à rester debout.