Chocolats de Noël : ceux à éviter pour préserver votre santé
Les chocolats de Noël à éviter selon un nutritionniste
Pendant la période de Noël, les rayons regorgent de boîtes brillantes signées Ferrero, Lindt, Nestlé ou Suchard. On y trouve des calendriers de l’Avent, des coffrets à offrir ou encore des chocolats posés au pied du sapin. Ces douceurs sont devenues incontournables du décor festif.
Cependant, derrière cette image de fête se cachent parfois des recettes très éloignées du simple cacao et du sucre. Certains spécialistes de la nutrition s’alarment de leur composition. Le médecin nutritionniste Jean-Michel Cohen, dans son ouvrage Guide d’achat pour bien manger, a analysé ces chocolats vendus en grande surface. Il a établi un classement dans lequel quatre références populaires, commercialisées par Ferrero, Lindt, Nestlé et Suchard, arrivent en queue de peloton en raison de leur composition. Ces produits, souvent glissés dans le caddie sans y prêter attention, font partie des 4 chocolats de Noël à éviter selon lui.
Les quatre chocolats de Noël pointés du doigt
Parmi les produits les moins bien notés, on trouve notamment les L’Original Lait Rochers de Suchard. Selon Jean-Michel Cohen, ils contiennent « plus de graisses végétales de palme et de karité que de beurre de cacao ». De plus, une portion de 35 grammes, soit environ 197 kcal, encourage la surconsommation.
Les Raffaello de Ferrero, ces boules à la noix de coco, sont aussi critiqués. Le nutritionniste souligne qu’ils renferment « près de 30 % d’acides gras saturés », ce qui en fait une des options les plus caloriques du rayon.
Les After Eight de Nestlé, souvent perçus comme plus légers, ne sont pas épargnés. Jean-Michel Cohen considère qu’ils sont « un concentré de sucre et de sirop de glucose additionné à des graisses végétales ». Leur composition est également enrichie d’additifs, ce qui remet en question leur qualité.
Les boules Lindor Lait de Lindt sont également pointées du doigt. Leur pâte de cacao, derrière une texture fondante, est dominée par le sucre et les graisses végétales, éloignant ces chocolats du chocolat traditionnel.
Les raisons du problème
Ces quatre produits illustrent les reproches faits à de nombreux chocolats de supermarché. Leur recette est très riche en sucres et en graisses saturées. Leur format individuel, souvent généreux, augmente rapidement la consommation calorique : un seul rocher de 35 g apporte près de 200 kcal.
Une consommation excessive de ces confiseries peut favoriser la prise de poids et augmenter le risque de maladies cardiovasculaires ou de diabète de type 2. Pour réduire les coûts, les fabricants remplacent fréquemment le beurre de cacao par des graisses végétales comme l’huile de palme ou le karité, plus riches en acides gras saturés. À cela s’ajoutent souvent du sirop de glucose, beaucoup de sucre, ainsi qu’une longue liste d’additifs pour améliorer la texture et le goût.
Quels chocolats privilégier à Noël ?
Le médecin nutritionniste met également en garde contre le chocolat blanc, présent dans de nombreuses boîtes de fêtes. Riche en sucres et en graisses, il ne contient pas de cacao et ne possède pas les composants bénéfiques du chocolat noir. Il recommande donc de limiter ces gourmandises.
En revanche, il conseille de privilégier le chocolat noir à minimum 70 % de cacao. Plus riche en pâte et en beurre de cacao, il est moins sucré. Lors de l’achat, il est conseillé de lire l’étiquette : le cacao doit être en premier ingrédient, le beurre de cacao la seule matière grasse ajoutée, et la liste d’ingrédients doit être courte. En suivant ces conseils, il devient plus facile de profiter des fêtes tout en évitant une consommation excessive de sucres et de graisses saturées.
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