Découvrez le secret japonais pour manger sans prendre de poids
Un secret alimentaire japonais pour manger sans prendre de poids
Au Japon, la longévité en bonne santé repose sur plusieurs facteurs, dont l’alimentation. Selon le docteur Tarang Krishna, cancérologue avec plus de vingt-deux ans d’expérience, une habitude traditionnelle joue un rôle clé : le hara hachi bu.
Cette pratique consiste à s’arrêter de manger lorsque l’on ressent environ 80 % de satiété. Autrement dit, il ne s’agit pas de se priver, mais de ne pas atteindre le plein. Adoptée depuis des générations dans des régions comme Okinawa, cette règle favorise une digestion plus calme, un meilleur contrôle du poids et une énergie plus stable tout au long de la journée.
Les études cliniques et les données disponibles montrent que cette habitude permet de réduire l’apport calorique quotidien, de diminuer le risque de prise de poids à long terme, et d’avoir un indice de masse corporelle plus faible. Elle s’inscrit dans une démarche d’alimentation consciente, proche du « mindful eating », qui consiste à mieux écouter les signaux de faim et de satiété de son corps.
Prendre le temps de savourer
Le hara hachi bu n’est pas une méthode restrictive. Il repose sur la modération, la lenteur et la gratitude, loin des régimes drastiques qui entraînent souvent un effet yoyo. Manger lentement, prendre le temps de savourer chaque bouchée et éviter les distractions comme les écrans permet de mieux percevoir la satiété. Selon les nutritionnistes, cette approche aide aussi à réduire l’alimentation émotionnelle et à avoir une relation plus sereine avec les repas.
Elle peut s’intégrer facilement dans notre mode de vie moderne. Par exemple, on peut commencer par réduire la quantité de son repas en supprimant l’entrée ou le dessert, ou en mâchant davantage pour laisser le cerveau enregistrer la sensation de satiété. Cette lenteur améliore la digestion, limite les ballonnements et aide à ajuster la consommation calorique.
La cuisine japonaise comprend aussi des aliments riches en fibres, antioxydants et vitamines, comme le miso, les haricots azuki, les algues kombu ou encore les prunes umeboshi. Ces ingrédients, très présents dans la gastronomie locale, participent à une alimentation naturelle, moins transformée et plus nourrissante.
Bien que le hara hachi bu ne convienne pas à tout le monde, notamment aux enfants, aux personnes âgées fragiles, aux sportifs ou malades, il reste une invitation à repenser notre rapport à la nourriture de façon plus intuitive et équilibrée.
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