Scandale airbags Takata : Stellantis sous pression et en danger
Le scandale des airbags Takata : Stellantis ciblé par la CLCV
La Confédération de la consommation, du logement et du cadre de vie (CLCV) a lancé une action collective contre Stellantis, dans le cadre du scandale des airbags Takata. Cette procédure concerne plusieurs véhicules immobilisés en France.
Une deuxième association de consommateurs, après UFC-Que Choisir, s’engage également dans cette affaire. La CLCV vise à obtenir réparation pour environ 150 propriétaires de voitures équipées de ces airbags défectueux. La situation alimente l’inquiétude des conducteurs, qui roulent avec la peur d’un incident.
Les reproches de la CLCV à Stellantis
D’après une information relayée par Le Parisien et RMC/BFMTV, la CLCV accuse Stellantis de mal gérer cette crise. Le groupe automobile est à nouveau mis en cause pour sa gestion du dossier des airbags Takata, qui équipent un grand nombre de véhicules.
Ces airbags sont liés à des explosions pouvant être mortelles ou provoquer de graves blessures. Le problème provient de gaz qui se dégrade avec le temps, surtout dans les climats chauds et humides. La CLCV souhaite que l’indemnisation soit accordée à environ 150 propriétaires, qui ont subi des blessures ou des accidents liés à ces défaillances. L’association évoque aussi le préjudice moral, la douleur ou la peur ressentie lors de ces incidents. Pour certains conducteurs, le simple fait de savoir que leur équipement de sécurité peut défaillir à tout moment génère une angoisse importante.
Une problématique massive : 1,8 million de véhicules à réparer
Au départ, cette action concerne environ 150 propriétaires. Toutefois, d’autres automobilistes pourraient rejoindre la démarche. La crainte principale est la reconnaissance officielle des risques et des conséquences vécues par ces conducteurs.
Le problème est colossal : 1,8 million de voitures doivent encore faire l’objet d’un rappel pour changer leurs airbags. La CLCV critique Stellantis pour avoir mené des campagnes de rappel tardives et mal organisées, tout en refusant d’assumer ses responsabilités. La situation se traduit par une incertitude constante pour les conducteurs, des convocations tardives et des délais prolongés pour les réparations. Beaucoup ressentent ainsi un sentiment d’insécurité en conduisant leur véhicule, potentiel danger latent.
Cette nouvelle action en justice montre que la pression autour du scandale Takata ne faiblit pas. La question de la responsabilité de Stellantis reste au cœur des préoccupations.
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