4 chocolats de Noël à bannir selon le Dr Cohen découvrez lesquels

Quatre chocolats de Noël à éviter selon le Dr Jean-Michel Cohen

Pendant les fêtes de décembre, il est difficile d’échapper aux chocolats. Pourtant, derrière leurs emballages dorés, certains contiennent des recettes plus complexes qu’il n’y paraît. Dans son livre Guide d’achat pour bien manger, le médecin nutritionniste Jean-Michel Cohen a analysé plusieurs chocolats de Noël vendus en grande surface. Il a identifié quatre références populaires qu’il recommande d’éviter.

Les marques à surveiller

Le Dr Cohen critique notamment les Rochers L’Original Lait de Suchard. Selon lui, ils contiennent davantage de graisses végétales de palme et de karité que de beurre de cacao. De plus, une portion de 35 g, équivalente à près de 200 kcal, favorise la surconsommation.

Les Raffaello de Ferrero, ces boules à la noix de coco, sont également pointés du doigt. Leur teneur en acides gras saturés atteint près de 30 %, ce qui en fait une option très calorique.

Les After Eight de Nestlé, souvent perçus comme plus légers grâce à leur fine couche de chocolat à la menthe, ne sont pas mieux appréciés. Leurs ingrédients comprennent beaucoup de sucre, de sirop de glucose, ainsi que des graisses végétales, avec de nombreux additifs.

Enfin, les Lindor Lait de Lindt, qui séduisent par leur texture fondante, sont aussi critiqués. Leur pâte de cacao contient principalement du sucre et des graisses végétales, ce qui s’éloigne de la véritable recette du chocolat.

Les enjeux nutritionnels de ces chocolats

Ces quatre produits illustrent ce que beaucoup d’experts reprochent aux chocolats de Noël en grande surface. Leur composition est très riche en sucres et en acides gras saturés. De plus, leurs portions généreuses font rapidement grimper l’apport calorique. Par exemple, un seul rocher de 35 g fournit près de 200 kcal.

Les fabricants remplacent souvent une partie du beurre de cacao par des graisses végétales, comme l’huile de palme ou le beurre de karité, qui sont moins coûteuses mais plus riches en acides gras saturés. À cela s’ajoutent des quantités importantes de sucre et d’additifs visant à améliorer la texture et le goût. Consommés en excès, ces chocolats peuvent favoriser la prise de poids et augmenter les risques de maladies cardiovasculaires ou de diabète de type 2, surtout si cette consommation se répète pendant la période des fêtes.

Quel chocolat privilégier à Noël ?

Au-delà de ces marques à éviter, le Dr Cohen recommande aussi de limiter la consommation de chocolat blanc. Riche en sucres et en graisses, il ne contient pas de cacao et ne possède pas les antioxydants présents dans le chocolat noir.

Pour faire de meilleurs choix, il conseille de privilégier un chocolat noir contenant au moins 70 % de cacao. Quelques astuces pour bien choisir :

• Vérifier que le cacao figure en premier sur la liste des ingrédients ;
• Préférer un chocolat où la seule matière grasse est le beurre de cacao ;
• Opter pour un produit avec une liste d’ingrédients courte, peu ou pas d’additifs.